vendredi 19 décembre 2008

Four pyrolyse. ATTENTION DANGER!

Une amie habitant dans un immeuble a pour habitude de ranger sa friteuse dans le four. C'est pratique, ça fait placard lorsqu'on ne s'en sert pas. Sauf, que ce jour, elle décide de nettoyer son four, le met en position "pyrolyse", oubliant la friteuse à l'intérieur. Le four monte en température, la porte reste automatiquement verrouillée. Une odeur bizarre se met à envahir l'appartement...La friteuse a pris feu, impossible d'arrêter le processus, d'ouvrir la porte. Vite les pompiers...Ils arrivent, parent à l'urgence: fermer la bouteille de gaz, là, juste à côté du four, avec un tuyau de caoutchouc comme branchement sur les plaques de cuisson, ouvrir le four pour stopper les flammes qui ont attaqué par derrière le meuble, impossible d'ouvrir la porte, un bon coup de masse dans la vitre du four, appel d'air, propagation immédiate des flammes, instincteur et stop...Ouf! ma cocotte, si tu avais mis le four en route la nuit comme tu le fais d'habitude pour qu'il tourne en heures creuses: deux mortes par asphyxie, ta fille et toi, un immeuble brûlé et X morts dans l'immeuble! A bon entendeur....
"L'adulte assis voit plus loin que le jeune debout"

samedi 13 décembre 2008

Les cohortes de mouches sur les cadavres

Dès qu'un humain meurt, les mouches se précipitent telles des petits vautours. Mais pas n'importe quelles mouches et pas n'importe quand! la chorégraphie est immuable.Débarquent d'abord les mouches bleues (calliphora vomitoria)dès les cinq premières minutes du trépas, celles de la première cohorte. Elles aiment le sang chaud, pondent dans la chair et s'éloignent dès que le cadavre commence à sentir fort.
Se pointe alors la deuxième cohorte, les mouches vertes de la viande (lucilia caesar). Elle préfèrent ,elles, la viande légèrement faisandée (chacun ses goûts!), elles dégustent, pondent et laissent la place à la troisième cohorte. La troisième cohorte , les mouches grises (sarcophaga) prennent possession du terrain, préférant, elles, la viande davantage fermentée. viennent enfin les mouches à camembert (piophila) et les mouches à lard (ophira) sur la viande avariée, en décomposition. Cinq escouades de mouches se succèdent ainsi sur nos dépouilles. Chacune se contente de sa part du "gâteau"et laisse intacte la part des autres. Bon appétit les mouches...

mercredi 10 décembre 2008

Punaise des lits: le summum de la perversion!

De toutes les formes de sexualité animale, celle des punaises des lits (Cimex lectularius) est la plus stupéfiante. Nulle imagination humaine n'égale une telle perversion! Première particularité: Le priapisme. La punaise des lits n'arrête pas un instant de copuler! Une moyenne de deux cents rapports par jour! Seconde particularité: L'homosexualité et la bestialité. Les punaises des lits ont du mal à distinguer leurs congénères mâles ou femelles. 50% de leurs rapports sont homosexuels, 20% sont avec des animaux étrangers, 30% enfin sont avec es femelles. Troisième particularité: leur pénis perforateur. Les punaises des lits sont équipées d'un long sexe à corne pointue. Au moyen de cet outil semblable à une seringue, les mâles percent les carapaces et injectent leur semence n'importe où, dans la tête, dans le ventre, les pattes, le dos et même le cœur de leur dame! L'opération n'affecte guère la santé des femelles, mais comment tomber enceinte dans ces conditions? D'où la: Quatrième particularité: La vierge enceinte. De l'extérieur son vagin parait intact, et pourtant elle a reçu un coup perforateur de pénis dans le dos. Comment les spermatozoïdes vont-ils alors survivre dans le sang? En fait la plupart seront détruits par le système immunitaire, tels de vulgaires microbes étrangers. Mais la quantité de sperme lâché est phénoménale! A titre de comparaison, si les mâles punaises étaient dotés d'une taille humaine, ils expédieraient 30 litres de sperme à chaque éjaculation! Sur cette multitude, un tout petit nombre survivra. Cachés dans le recoin des artères, planqués dans les veines ils attendent leur heure. La femelle passe l'hiver squattée par ces locataires clandestins. Au printemps, guidés par leur instinct, tous les spermatozoïdes planqués se rejoignent autour des ovaires, les transpercent et s'y enfoncent. La suite du cycle se poursuivra sans problème. Cinquième particularité:Les femelles aux sexes multiples. A force de se faire perforer n'importe où par des mâles indélicats, les femelles punaises se retrouvent couvertes de cicatrices dessinant sur leur corps des fentes brunes cernées d'une zone claire, semblables à des cibles! on peut savoir combien la femelle a eu d'accouplements. La nature a encouragé ces coquineries en engendrant d'étranges adaptations. Génération après génération, des mutations ont abouti à l'incroyable. Les files punaises se sont mises à naître nanties de taches brunes auréolées de clair sur leurs dos. A chaque tache correspond un réceptacle "sexe succursale" directement relié au sexe principal. Sixième particularité:l'autococufiage. Que se passe-t-il lorsqu'un mâle se fait perforer par un autre mâle? Le sperme fonce comme à son habitude vers la région des ovaires. N'en trouvant pas il déferle vers les canaux déférents de son hôte et se mêle à ses spermatozoïdes autochnones. Résultat: Lorsque le mâle passif percera, lui, une dame, il lui injectera ses propres spermatozoïdes ainsi que ceux de son collègue homosexuel!

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